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Logement étudiant : près de 743 demandes pour un studio à Paris, la crise s’aggrave

Dernière mise à jour : 26 sept.

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©Shutterstock- Publié le 10 septembre 2025

Studios pris d’assaut, visites saturées, propriétaires débordés : l’été 2025 confirme une tension inédite sur le marché locatif, à Paris comme dans les grandes villes universitaires.

Chaque rentrée rejoue le même scénario : des files d’étudiants patientant des heures dans la rue, dossier à la main, pour visiter quelques mètres carrés. Mais cette année, la tension franchit un cap inédit. D’après le baromètre de la tension locative de Lodgis, un studio parisien concentre en moyenne… 743 demandes. Une demande qui explose, tandis que l’offre se fige.


En un an, les recherches de logements meublés ont bondi de 40 %. À Paris comme à Lyon, Bordeaux ou Lille, la mécanique est la même : de plus en plus de candidats pour de moins en moins de biens. Résultat, la France compte désormais 24 locataires potentiels pour un logement disponible, contre 15 l’an dernier – un record historique.


Une demande en explosion


La demande de logements meublés traditionnels a bondi de 40 % en un an, selon Lodgis. À Paris, mais aussi à Lyon, Bordeaux ou Lille, le constat est le même : les candidats se multiplient, mais l’offre stagne, voire se contracte. Résultat : il y a en moyenne 24 locataires pour un logement disponible en France, contre 15 l’an dernier, un niveau qui n’avait jamais été atteint.


Les étudiants en première ligne


Les jeunes sont les plus touchés par cette pénurie. Pour beaucoup d’étudiants, trouver un logement à l’approche de la rentrée est devenu une épreuve. Les loyers grimpent, les délais se raccourcissent et les refus s’enchaînent. Certains finissent par s’éloigner des centres-villes, quand d’autres repoussent leur projet d’études faute de toit. À Paris, la tension est la plus forte sur les petites surfaces, avec plus de 700 dossiers en moyenne pour un studio.


Une crise structurelle


Cette tension n’est pas seulement saisonnière. Elle s’ancre dans une crise plus profonde du logement en France : manque de constructions neuves, encadrement des loyers contourné, multiplication des locations de courte durée type Airbnb. Autant de facteurs qui réduisent l’offre disponible pour les habitants permanents.


Et maintenant ?


Face à cette situation, les acteurs du secteur alertent : sans mesures fortes, la crise locative pourrait s’aggraver encore dans les prochaines années. Les étudiants, eux, improvisent des solutions temporaires : colocation à plusieurs dans de petits espaces, logement en résidence étudiante hors de prix, ou retour contraint chez les parents.


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