Immobilier ancien : les prix repartent légèrement à la hausse au premier trimestre 2025

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Écrit par Naila Khelifi- Publié le 27 mai 2025

Hausse des prix, rebond des transactions : le marché de l’ancien enregistre un premier trimestre positif. Mais derrière les chiffres, les dynamiques restent contrastées selon les territoires, avec une reprise encore prudente.

Après plusieurs trimestres de recul, le marché de l’immobilier ancien montre enfin des signes de stabilisation. Selon l'indice Notaires-Insee de référence publié ce mardi 27 mai, les prix ont progressé de 0,5 % sur un an au premier trimestre 2025. Il s’agit de la première hausse enregistrée depuis un an et demi.

Autre indicateur encourageant : le volume de transactions est reparti à la hausse, avec 880 000 ventes estimées sur les douze derniers mois à fin mars, contre 845 000 en décembre 2024. Une dynamique qui semble marquer un tournant après une période prolongée de ralentissement entamée au printemps 2022.

Une évolution contrastée selon les territoires

Dans l’ensemble de la France (hors Mayotte), les prix des logements anciens ont augmenté de 1 % au premier trimestre, après deux trimestres de quasi-stabilité. Sur un an, la hausse reste mesurée : +0,7 % pour les appartements, +0,3 % pour les maisons.

En Île-de-France, la tendance haussière se confirme sur le trimestre : +0,9 %, après neuf trimestres consécutifs de baisse. Toutefois, sur un an, les prix restent en léger repli (-0,3 %), une baisse bien moins marquée qu’aux trimestres précédents.

À Paris, la hausse atteint 1,1 % sur trois mois, contre +0,5 % fin 2024. La petite couronne suit avec +0,5 %, tandis que la grande couronne reste plus stable (+0,4 %). Le regain d’activité semble donc plus soutenu dans la capitale.

En régions aussi 

En dehors de l’Île-de-France, le marché montre lui aussi des signes de reprise : les prix ont progressé de 1 % sur le trimestre, et de 0,7 % sur un an, inversant ainsi la tendance baissière observée fin 2024 (-1,7 %).

Ces indicateurs laissent entrevoir un redressement progressif du marché, dans un contexte toujours incertain. Si l’amélioration se confirme, elle restera probablement dépendante de plusieurs facteurs : évolution des taux d’intérêt, pouvoir d’achat des ménages, et confiance globale des acheteurs.